ALIXAN à travers les Cartes Postales Les cartes postales font partie des documents iconographiques intéressants et utiles qui permettent de connaître la réalité du village, tant sur le plan architectural que social. Avant 1850, les documents iconographiques, dessins, gravures, tableaux de paysages ou de scènes de vie, concernant Alixan sont limités. Quelques portraits ou gravure d’hommes importants (Quiot, Payan, Championnet, entre autres) mais je ne connais pas de dessin, gravure ou tableau représentant le village ou ses habitants. Entre 1850 et 1890, l’apparition de la photographie permet d’obtenir des représentations à un coût plus abordable. On dispose donc de photos « de famille » de cette époque en nombre important mais les photos de paysage restent rares. À partir de 1895 apparaît la carte postale illustrée. Beaucoup souhaitent faire connaître à leurs proches ou lointains parents, amis ou relations le cadre de vie dans lequel ils évoluent. Pour satisfaire à cette demande est créée la carte postale de paysage ou de scène de vie. Alixan s’inscrit parfaitement dans cet environnement. L’édition des cartes postales d’Alixan a commencé en 1898. Ces cartes ont été réalisées d’abord par des éditeurs/photographes régionaux,  Poreaud /Chazal, Gravouille et Artige de 1900 à 1920, Boyer en 1930-1940. Les prises de vue réalisées entre 1900 et 1910 ont fait l’objet de tirages successifs jusqu’en 1930, voire même 1950. (Pour la petite histoire, certains stocks étaient si importants que l’on trouvait encore en vente en 1990 des cartes (couleur sépia) dont les prises de vues dataient des années 1925). À ces productions imprimées, il faut ajouter les photographes ambulants qui ont réalisé avant 1914 des cartes postales à faible tirage sur support papier photographique. Ces cartes, plus rares, sont en général très représentatives des scènes de vie. À partir de 1930, un éditeur (COMBIER à Macon) va industrialiser la production de cartes postales. Il est à noter que ce passage au stade industriel ne se fait pas au détriment de la qualité. En plus des photos « au sol » qui sont d’excellente facture il réalise dans les années 1950-1970 énormément de photos aériennes (dont celles d’Alixan).  Ce travail permet aujourd’hui d’avoir un fond photographique immense pour toute la France, (à noter que le musée NIEPCE à Chalons sur Saône est dépositaire de plus d’un million de clichés Combier). Les cartes « Combier » présentées sur le site des Amis du Vieil Alixan  le sont avec l’autorisation de M. Combier . J’ai dénombré, avec l’aide d’autres collectionneurs (Danielle et Robert Blache, Andrée et Régis Messié, Robert Comte), environ 130 vues différentes ayant donné lieu à environ 220 éditions. Si vous avez des cartes d’Alixan non répertoriées dans ce qui va suivre, contactez-moi ou envoyez-moi un scan de la carte à guy.bichon@wanadoo.fr. Cette remarque est aussi valable pour des gravures ou photographies plus anciennes. Pour la présentation qui va suivre, j’ai dû faire un choix et sélectionner les cartes les plus intéressantes –donc toutes les cartes existantes ne sont pas représentées-, et, quelques cas  j’ai ajouté une photographie récente. Toutes n’ont pas le même intérêt mais toutes apportent une contribution à l’histoire de notre village. Le fil conducteur retenu est une présentation par thèmes « géographiques », mêlant cartes anciennes et modernes, dans l’ordre d’une promenade –imaginaire- dans le village et ses environs. - Très loin d’Alixan les cartes des séries « passe-partout », et les cartes souvenirs multi vues nous permettent de nous rappeler du village, - En se rapprochant, observons le village d’avion grâce aux vues aériennes, - Redescendons sur Terre pour apprécier les vues plus rapprochées que sont les vues générales. - Entrons dans le village par la rue de la Tour Basse. Vers le Sud-Ouest (à gauche en sortant de la rue) la place de la Cour Basse maintenant Place de la Mairie où la chapelle des pénitents a disparu en 1948. Vers le Nord-Est l’ancienne cure et l’escalier monumental, - Empruntons l’escalier pour gagner l’Esplanade, et l’Église Saint Didier . - Ressortons, redescendons par l’escalier pour une promenade dans les rues intérieures au pied des remparts. - Quittons le centre. Nous arrivons sur les voies de communication, l'Avenue de Chabeuil, la Grand rue et l'Avenue de Romans (Avenue Dauphiné Provence) la Route  de Bésayes (Avenue du Vercors), et la Place de la Fontaine (place du 19 Mars 1962). - Nous avons fait le tour du Village. Maintenant, éloignons nous quelque peu pour aller visiter les châteaux  –Feralhon, Vaugelas, Lizeau- et les grandes maisons spécifiques –le Prieuré, les Charbonniers-. - On ne peut quitter Alixan sans parler des hôtels et des commerçants/artisans   - Et un clin d’œil aux bouilleurs de crus. - Enfin, n’oublions pas que les Chauffeurs de la Drôme ont commis deux de leurs crimes à Alixan. Et terminons par une note plus gaie avec les Fêtes des Bouviers « cartographiées » à partir de 1900. La présentation des fêtes des bouviers est limitée aux premières cartes des années 1900 qui ont fait l’objet d’édition avec des tirages « importants ». Les cartes des fêtes des Bouviers feront l’objet d’une présentation spécifique (voir projet). Ces cartes sont en fait des photographies tirées au format carte postale qui n’étaient pas destinées à voyager ce qui n’est pas le cas des cartes présentées ci-après.
Cartes postales
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par Guy BICHON
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